EN. I Need To Tell You Something, 2021 (salt, bedsheets, vases of glass, infused hibiscus, sound piece, variables dimensions)
I Need To Tell You Something examines the weight of menstrual blood within cultures.A collective female chant, like a mantra, fills the space. An ongoing process of soaking bedsheets through time with hibiscus flower is open to the public. They are both taking shape in the form of rituals, suggesting new ways of perceiving menstruations.
How can the shift of menstruation’s shame to celebration occur? Can rituals be invented as a form of empowerment? Do voices allow for the unleashing of bodies? During menstruations, shame and disgust are culturally taught to women, in addition to forms of exclusion, leading to this event becoming a myth as fascinating as repulsing. In which extent our intimate lives are nested to politics? I deeply thank the women who sang with me the mantra: Beya Gille Gacha, Fleur Gille Gacha, Macha Pangilian and Eléa Jeanne Schmitter.
FR. Il faut que je te dise quelque chose, 2021 (pièce sonore, sel, draps, verre, hibiscus infusé, dimensions variables)
I Need To Tell You Something examines le poids des menstruation au travers de cultures.Un chant collective de femmes remplit graduellement l’espace. Un mantra. Des draps s’imbibent d’hibiscus liquide, formant un processus en court, ouvert au public. Ils s’inscrivent dans une forme de rituel, suggérant de nouvelles manière de voir les menstruations.
Comment la honte associée aux menstruations peut-elle basculer pour devenir célébration ? Peut-on inventer des rituels comme prise de pouvoir et d’appropriation ? La voix permet-elle la libération des corps ? La honte et le dégoût sont culturellement éduqués aux femmes lors de leurs menstruations, en plus d’une forme d’exclusion, faisant de cet événement un mythe tout autant fascinant que repoussant. A quel point nos vies intimes sont-elles imbriquées au politique ? Je remercie chaleureusement les femmes qui ont chanté avec moi le mantra : Beya Gille Gacha, Fleur Gille Gacha, Macha Pangilian et Eléa Jeanne Schmitter.